Par Zoe Willis
A l’université de Birmingham, je me suis inscrite dans un club de danse (BALADS) et c’est devenu ma passion. Donc la première chose que j’ai cherché en France était un club de danse, et j’en ai découvert plusieurs. Tandis qu’au Royaume-Uni je faisais de la danse sportive (les standards et latines), le rock et la salsa sont beaucoup plus populaires en France. Dans ma petite ville d’Aix-en-Provence il y a plus de cinq clubs de danse qui proposent le rock, la salsa et la bachata. Bien que je sois en France, j’ai réussi à continuer la danse sportive à Aix-Marseille Université Club avec un professeur excellent qui était trois fois Champion de France. Même si le club a « universitaire » dans son nom, la plupart de ses abonnés sont à la retraite : je suis la seule étudiante. Avec mon partenaire de danse on a fait une compétition à Monaco et on vise à en faire d’autres.
Cependant, les compétitions de danse en France sont différentes. Premièrement, les niveaux sont radicalement changés : au lieu d’avoir un niveau pour les débutants qui doivent passer dans un autre niveau après une année d’enseignement professionnel, on commence en série F, qu’importe le nombre d’années de danse que l’on a fait. On passe en série E et D respectivement après avoir fait un certain nombre de compétitions et gagné un certain nombre de fois.
Au Royaume-Uni je n’ai dansé dans un cadre universitaire et j’ai trouvé très sympa de voir danser tous les jeunes couples de moins de 14 ans, ainsi que des couples seniors qui n’ont pas encore faibli en talent. Les compétitions de danse en France sont donc un beau lieu pour rencontrer des gens de tous âges, aller danser, voir le talent – le nouveau et le connu – et surtout regarder la beauté d’une forme d’art dans un autre pays.